L'Apiculture de Janvier à Décembre

JANVIER

Janvier est au cœur de l'hiver, les abeilles vivent au ralenti, bien serrées en grappe. Elles agitent leurs ailes pour produire un peu de chaleur. La colonie navigue d'un bout à l'autre de la ruche en fonction des réserves de nourriture. Mais, assez rapidement, la ponte va redémarrer.

L'apiculteur ne doit surtout pas perturber l'hivernage des abeilles, mais il peut effectuer une visite de contrôle et préparer la prochaine saison apicole :

  • Vérifier que les ruches ne soient pas abîmées par la chute de branches, les pic-verts, ou les rongeurs, la solidité des supports ou encore que le toit est toujours bien fixé à la ruche.
  • Coller l'oreille à la ruche : un léger vrombissement indique une colonie en bonne santé.
  • Si la neige recouvre les ruches, ne pas la déblayer sans raison, sous peine de perturber les abeilles.
  • Vérifier les réserves de nourriture : en cas de besoin, préférer unnourrissement au candi.
  • Préparer le matériel pour la saison apicole en réparant les ruches et ruchettes endommagées, en montant les cadres de ruche, etc.
  • Peindre les corps de ruche et les hausses avec une huile protectrice puis, une peinture spéciale.
  • Enlever la cire des cadres à l'aide d'un gratte rainure, puis désinfecter avec un chalumeau.
  • Lire des ouvrages apicoles pour bien préparer la prochaine saison.

FEVRIER

Le mois de février est un mois de transition critique pour les colonies les plus faibles. Le froid est encore très présent, les réserves de nourriture s’épuisent et les abeilles d’hiver vieillissent. Mais avec les jours qui se rallongent, la saison se prépare déjà dans la ruche et la reine recommence à pondre.

Février : la reine recommence à pondre : que doit faire l’apiculteur ?

Lors d'une belle journée ensoleillée (minimum 13°C), l'apiculteur peut effectuer sa première visite de l'année et vérifier l'état de santé des abeilles (maladies, santé du couvain, ...) :

  • retirer les ruches mortes et les désinfecter au chalumeau.
  • avec le redémarrage de la ponte, les abeilles consomment davantage : surveiller les réserves de nourriture et placer un pain de candi si besoin.
  • si une colonie paraît faible (ruche trop légère, couvain disséminé, activité des abeilles très faible) on peut la booster en lui apportant 500 ml de sirop chaud (40 °C). 
  • préparer la belle saison en désinfectant corps et hausses, en assemblant les cadres de ruche et en préparant les ruchettes.
  • en fin de mois et si le temps le permet, on peut effectuer un traitement anti-varroa sur les colonies infestées.
  • c'est aussi la période pendant laquelle le frelon asiatique va se reproduire, c'est le moment de placer des pièges pour capturer les reines fondatrices.

MARS

Mars, la ponte s'intensifie, que doit-faire l'apiculteur ?

En Mars, les jours se rallongent sensiblement, la flore disponible se diversifie, la ponte de la reine s’intensifie. Pour soutenir la croissance de la colonie, les abeilles ont besoin de beaucoup de nourriture, qu’elles puisent dans les réserves et dans la nature.

Mars : quelles sont les opération apicoles à réaliser ?

Bientôt, par une belle journée ensoleillée, l’apiculteur réalisera sa première visite de printemps :

  • cette période est cruciale pour les larves et jeunes abeilles, elles ont besoin de lipides et sels minéraux pour devenir de bonnes nourricières et cireuses : c’est le moment d‘introduire des compléments alimentaires dans la colonie.
  • en mars, les abeilles consomment davantage : surveiller les réserves de nourriture et placer un peu de sirop si besoin.
  • vérifier l’état sanitaire de la ruche grâce aux testeurs spécifiques auvarroa, à la loque européenne et à la loque américaine. Si besoin, effectuer les traitements spécifiques.
  • installer des abreuvoirs dans un endroit ensoleillé et à l’abri du vent dès que possible : ils permettent de rafraîchir la ruche et de soutenir la production de gelée royale.
  • par une belle journée, remplacer le fond de ruche et examiner l’ancien, il donnera de précieuses indications sur l’état sanitaire de la colonie : une grande quantité d‘abeilles mortes, des débris de cire de grosses tailles ainsi que des déjections brunâtres indiquent une ruche en mauvaise santé, consultez alors un agent sanitaire.
  • remplacer les corps et cadres usagés par du matériel propre et désinfecté.
  • en mars, l’activité d‘élevage bat son plein, c’est le moment de marquer les reines.

AVRIL

Avril, la ruche bourdonne, que doit faire l'apiculteur ?

Avril est le premier mois du printemps, les variétés de fleurs se diversifient, le temps est généralement plus clément et dans les ruches, les colonies sont en pleine croissance et s’activent beaucoup, les faux-bourdons font leur apparition.

C’est un mois délicat pour les ruches, à cause des variations de températures d’un temps changeant et des risques d’essaimage, l’apiculteur doit :

  • prévenir les risques d’essaimage : si le corps de ruche est trop rempli, placer une hausse (attention à ne pas le faire trop tôt pour ne pas refroidir la ruche)
  • si la ruche présente une baisse d’activité sur la planche d’envol ou si votre reine est vieille d’au moins deux alors, les risques d’essaimage naturel sont élevés : procéder à un essaimage artificiel en divisant la ruche tout en équilibrant le couvain et les réserves. Dans la ruchette orpheline, plusieurs reines seront élevées, la plus forte tuera les autres et assurera ainsi la survie de la ruche et l’augmentation du cheptel.
  • vérifier la ponte de la reine, si elle est disséminée, faire un test pour contrôler la présence de la loque européenne ou la loque américaine
  • avant la pose de la première hausse, vérifier que la ruche ne soit pas infectée par le varroa
  • si des traînées de cire blanche sont présentes au dessus des cadres, poser une hausse
  • agrandir les entrées de ruche pour favoriser la circulation des abeilles
  • agrandir les colonies en enlevant les partitions et en ajoutant des cadres de cire
  • en vue d’agrandir votre cheptel, avril est le moment de capturer des essaims sauvages
  • si ce n’est pas déjà fait, installer des abreuvoirs dans un endroit ensoleillé et à l’abri du vent dès que possible : en avril les abeilles ont besoin de beaucoup d’eau

Petit rappel pour les apiculteurs qui commercialisent leur miel, la loi oblige la tenue d’un registre d’élevage.

 MAI

 

Le mois de mai, est une période généreuse pour les abeilles : les fleurs et sources de nourritures abondent. Le développement de l'essaim, guidé par le rythme des saisons, atteint ici son paroxysme.

Mai, les fleurs abondent, que doit faire l'apiculteur ?

 

Les ruches regorgent d'abeilles, certaines récoltes sont déjà prêtes et l'apiculteur accompagne son cheptel durant ce mois où les fortes chaleurs peuvent alterner avec périodes froides :

Poser les hausses (première ou deuxième hausse selon la vigueur de la colonie) car les colonies qui se sentent à l'étroit dans leur ruche risquent d'essaimer. Au préalable, il faut placer une grille à reine au-dessus du corps, pour que la reine ne ponde pas dans le grenier à miel.

Renouveler les cadres de ruche : deux vieux cadres de corps par deux cadres montés avec une feuille de cire pour entretenir la santé de l'essaim.

Anticiper l’essaimage : le risque d'essaimage est accru, il faut donc contrôler les ruches (reine trop vieille, faible activité sur la planche d'envol, ... ). Si le risque est avéré, on procède à un essaimage artificiel en divisant la ruche tout en équilibrant le couvain et les réserves. Dans la ruchette orpheline, plusieurs reines seront élevées, la plus forte tuera les autres et assurera ainsi la survie de la ruche et l'augmentation du cheptel.

Placer des ruches pièges enduites d'une pâte qui attire les essaims afin d'agrandir son cheptel en capturant des essaims vagabonds ou en récupérant les essaims fugueurs.

Continuer à élever des reines pour développer votre rucher (à prélever de préférence sur des colonies douces et en pleine santé).

- C'est le moment des premières récoltes de miel et la miellerie doit être équipée du matériel nécessaire pour prélever le miel.

Récolter la propolis et le pollen en plaçant un tapis spécial propolis et/ou une trappe à pollen à l'entrée de la ruche.

Diversifier la production de miel en transhumant une partie ou la totalité des ruches dans le lieu voulu (en forêt, près d'un champ d'acacia, de lavande ...).

JUIN

En Juin, les journées sont souvent chaudes et les prairies regorgent de nectar. L’activité des abeilles est intense et la population des colonies atteint son maximum. C’est un mois où l’on peut observer de très fortes miellées.

Juin, le mois des premières récoltes, que doit faire l’apiculteur ?

L’apiculteur a du pain sur la planche. Il doit surveiller régulièrement ses ruches pour contrôler les colonies et prélever les hausses :

Surveiller le remplissage des hausses : une météo clémente et l'abondance de nourriture exigent une surveillance accrue (idéalement une visite hebdomadaire). Dès que les hausses sont pleines, il faut en ajouter une nouvelle, sous peine de perdre un peu de récolte.

Les abeilles « font la barbe », c'est à dire qu'elles s'accrochent les unes aux autres à l'entrée de la ruche. C'est le signe que la colonie est trop populeuse (dans ce cas il faut ajouter une hausse) ou que la ruche est trop chaude (les abeilles sortent pour faciliter le travail des ventileuses).

- Pour le miel de printemps, c'est le moment de la récolte des cadres de hausse (ceux-ci doivent être pleins et operculés). On peut alors nourrir les abeilles avec du sirop (1L max / semaine) pour maintenir la dynamique de la colonie.

Élargir son cheptel en continuant à attraper de nouveaux essaims à l'aide de ruches pièges et de pommade charme-abeille.

- Sur les essaims fraîchement capturés, on peut éliminer la reine et introduire une jeune reine fécondée. Cette technique diminue les risques d'essaimage durant deux ans.

Nourrir les nouveaux essaims avec du sirop mélangé à des compléments alimentaires à raison d'une ou deux fois par semaine afin d'accélérer le développement de la colonie.

Hydrater les abeilles : avec l'arrivée des fortes chaleurs, il faut veiller à ce qu'elles disposent d'un abreuvoir à proximité.

Équiper la miellerie pour pouvoir extraire, filtrer & décanter le miel récolté.

Récolter la propolis et le pollen en plaçant un tapis spécial propolis et/ou une trappe à pollen à l'entrée de la ruche.

Diversifier la production de miel en transhumant une partie ou la totalité des ruches dans le lieu voulu (en forêt, près d'un champ d'acacia, de lavande ...).

 

JUILLET

En Juillet, les journées peuvent être très chaudes et les ressources en eau se raréfient progressivement. C’est le mois de floraison des tournesols, des lavandes ou encore des tilleuls. Les abeilles suivent le cycle de la nature : la ponte ralentit et les risques d‘essaimage diminuent.

Juillet, la chaleur s’installe que doit faire l’apiculteur ?

L’apiculteur doit surveiller régulièrement ses ruches pour contrôler la prolifération du varroa et récolter les hausses :

Transhumer les ruches : les ressources en nourriture s'appauvrissant progressivement, l'apiculteur peut alors déplacer ses ruches à proximité des tilleuls ou des champs de lavandes, tournesols, etc.

Récolter les hausses : pour les ruches sédentaires, l'apiculteur doit procéder à la récolte le plus tôt possible (au plus tard fin juillet). Cette opération est plus facile à l'aide d'un chasse-abeille et d'une caisse de récolte.

- Après la récolte, il est recommandé de traiter les ruches contre le varroa et de nourrir la colonie en sirop.

- La disette peut entraîner une plus grande agressivité chez les abeilles, il faut se protéger à l'aide d'un enfumoir et être vigilant car les risques de pillage augmentent. Lorsque les miellées sont terminées, l'apiculteur peut réduire l'entrée de la ruche.

- Durant les fortes chaleurs de juillet, l'installation d'un abreuvoir à proximité des ruches devient vital pour la santé des abeilles.

Contrôler régulièrement le varroa : si la colonie est faiblement infestée, on peut traiter la ruche, si celle-ci est fortement infestée alors, on peut enlever tous les cadres de couvain operculés et les désinfecter.

- C'est le mois de la récolte et donc des activités dans la miellerie. L'apiculteur doit veiller à s'équiper du matériel de miellerie qui lui permettra d'accomplir facilement ces opérations : désoperculation, extraction, filtrage et maturation.

AOUT

La vie de la ruche en Août

L'activité des abeilles a atteint son apogée au mois de juin/juillet, le mois d'août est généralement plus calme et la circulation sur la planche d'envol diminue sensiblement. Les dernières floraisons serviront de réserves pour l'hiver.

Que doit-faire l'apiculteur débutant en Août ?

  • Récolter les hausses : il faut absolument le faire le plus tôt possible car, avec le manque de nourriture, les abeilles deviennent plus agressives. Cette opération est plus facile à l'aide d'un chasse-abeilles et d'une caisse de récolte. Il faut aussi penser à vérifier que les abeilles ont assez de provisions dans le corps pour ne pas les affaiblir.
  • Nourrir les abeilles : à l'aide d'un sirop si les réserves s'avèrent insuffisantes. Utiliser un complément alimentaire stimulant permet de booster la ponte de la reine et donc la nouvelle génération d'abeilles pour l'hiver.
  • Réunir les colonies faibles : en choisissant de préférence une reine jeune, peu essaimeuse et douce. Pour augmenter les chances de réunion, on peut masquer les odeurs des abeilles en plaçant sur les ruchettes des bandelettes imprégnées d'une odeur forte (comme l'huile essentielle d’eucalyptus).
  • Nettoyer les hausses vides en les plaçant à proximité des ruches pour que les abeilles les lèchent. 
  • Extraire le miel : en veillant à bien fermer la porte de l'atelier afin d'empêcher les abeilles en quête de nourriture de venir perturber vos activités de miellerie.

SEPTEMBRE

En septembre le temps devient plus instable, on observe les dernières floraisons (bruyère callune, lierres, etc...). L'activité de la colonie diminue sensiblement, les abeilles se préparent déjà pour l'hiver et la reine pond une nouvelle génération qui assurera l'hivernage.

 

Que doit-faire l'apiculteur débutant en Septembre ?

Par une belle journée ensoleillée, l'apiculteur peut rendre visite à ses ruches afin de faire le point et effectuer quelques vérifications.

  • Contrôler les réserves de miel en pesant les ruches à l'aide d'un peson (environ une quinzaine de kilos sont nécessaires pour l'hiver donc le poids de la ruche doit être supérieur à environ 30 kg en pesée normale soit 15 kg en pesée arrière). Si elles sont insuffisantes, il faut nourrir les abeilles avec un sirop (à administrer plutôt le soir afin d'éviter le pillage).
  • Veiller à surélever les ruches pour qu'elles n'absorbent pas l’humidité du sol. Elles peuvent être posées sur des briques ou sur un support de ruche.
  • Stocker les hausses de ruche vides à la lumière du jour, sous un auvent par exemple. Ainsi, on évite la prolifération de la teigne.
  • S'équiper en maturateurs pour stocker et décanter le miel (une dizaine de jours environ) mais aussi, en matériel d'emballage afin de le mettre en pot dans les semaines qui suivent la récolte.
  • Recycler la cire récoltée pendant la saison apicole en la faisant chauffer au bain-marie, dans une chaudière ou dans un cérificateur solaire. À l'aide de moules, on la transforme en pain de cire.

OCTOBRE

Octobre, l'automne s'installe, que doit faire l'apiculteur ?

En octobre le temps se rafraîchit, les premières gelées apparaissent, les ressources s’épuisent rapidement, la ponte s’amenuise petit à petit. On peut encore constater une faible activité sur la planche d'envol. Quelques abeilles s'activent encore pour trouver de l'eau et de la nourriture sur les dernières fleurs.

Que doit-faire l'apiculteur débutant en octobre ?

L'apiculteur peut profiter des dernières belles journées ensoleillées pour rendre visite à ses abeilles et achever la mise en hivernage des ruches.

  • Contrôler les provisions de nourriture en pesant les ruches à l'aide d'un peson (environ une quinzaine de kilos sont nécessaires pour l'hiver donc le poids de la ruche doit être supérieur à environ 30 kg en pesée normale soit 15 kg en pesée arrière). Si elles sont insuffisantes, il faut nourrir les abeilles avec un sirop (à administrer plutôt le soir afin d'éviter le pillage).
  • Protéger les abeilles du froid et de l'humidité en vérifiant l’étanchéité et la fixation du toit de ruche (on peut même poser une pierre au-dessus pour éviter qu'il s'envole), en intercalant entre le toit et la ruche un couvre-cadre isolant, en surélevant les ruches et en fauchant les herbes en dessous. On peut aussi réduire le volume à chauffer en resserrant la grappe grâce à une partition.
  • Protéger la ruche du vent en plantant des haies sauvages autour du rucher qui vont briser le vent et créer un îlot refuge pour les abeilles. Préférez des arbustes mellifères comme le Noisetier, le Laurier tin, le Mahonia, le Cornouiller sanguin, l'Aubépine, ...
  • Protéger la colonie des prédateurs en installant à l'entrée de la ruche une porte qui empêche les prédateurs tels que la musaraigne de s'introduire dans l'habitacle des abeilles. N'oublions pas que ce type de rongeur peut causer des dégâts importants en rongeant les cadres et en mangeant les réserves de nourriture.

NOVEMBRE

En Novembre la nature s'endort, que doit faire l'apiculteur ?

En Novembre le soleil décline, les nuits sont longues et la nature s'endort : le froid s'installe jour après jour. Les abeilles ne font plus que de rares apparitions hors de la ruche, essentiellement les beaux jours pour effectuer un vol de propreté. Dans la ruche, elles se serrent en grappe pour se tenir chaud.

Que doit-faire l'apiculteur débutant en Novembre ?

L'apiculteur ne doit pas déranger les abeilles mais, il peut effectuer des visites rapides, en limitant au maximum les perturbations pour s'assurer du bon état de ses ruches (branches tombées, toit renversé, ruche attaquée par les pics verts).

  • Nourrir les abeilles avec du candi si la ruche n'a pas assez de provisions pour tenir l'hiver. On peut s'aider d'un peson (environ une quinzaine de kilos sont nécessaires pour l'hiver donc le poids de la ruche doit être supérieur à environ 30 kg en pesée normale soit 15 kg en pesée arrière).
  • Si ce n'est pas déjà fait, protéger la colonie des prédateurs en installant à l'entrée de la ruche une portequi empêche les prédateurs tels que la musaraigne de s'introduire dans l'habitacle des abeilles.
  • Penser aux fonds de ruche aérés pour maintenir une bonne aération, ce qui empêche la formation de moisissures et favorise la conservation de la cire.
  • Fixer le toit de la ruche en posant une grosse pierre au-dessus pour éviter qu'il ne s'envole.
  • Entretenir les cadres de ruche en les nettoyant. Les cadres infectés par la teigne doivent être minutieusement raclés puis désinfectés à l'aide d'un chalumeau.Cette période, plus creuse, est aussi favorable à la construction de nouveaux cadres.

DECEMBRE

Décembre, la ruche est silencieuse : que doit faire l'apiculteur ?

En décembre, les abeilles ne font plus aucune apparition sur la planche d’envol, elles dépensent l’essentiel de leur énergie à se réchauffer en se serrant en grappe. L’apiculteur ne doit surtout pas les déranger, les visites au rucher sont proscrites (sauf pour vérifier que vos ruches ne soient pas attaquées par des pic-verts, martres et autres nuisibles).

Décembre : quelles sont les opération apicoles à réaliser ?

Pendant cette période creuse, l’apiculteur prépare la prochaine saison apicole :

  • entretenir les abords du rucher : débroussaillage, élagage, ect. (attention au bruit à proximité des ruches)
  • s’assurer que les abeilles ne manquent pas de réserves de nourriture : positionner un pain de candi si besoin.
  • à la miellerie, fondre la cire et la mettre dans des moules
  • réparer les cadres à l’aide du répare cadre
  • renforcer les corps et hausses avec des protecteurs d’angles